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27 novembre 2008

Maurice Estève, organic painting

estevepetit « Je ne me sers jamais d'esquisse, je peins directement sur la toile, sans dessin préalable. La couleur s'organise en même temps que les formes. Tout se cherche dans le format en chantier. Chaque œuvre est une suite de métamorphoses. En vérité une toile est pour moi une somme de reprises incessantes qui dure jusqu'à ce que je me trouve devant un organisme que je sens vivant../..Il n'y a pas chez moi d'image préalable; pas de forme que je souhaite a priori sur une toile. Au moment même où je peins, il s'opère un échange, une conversation s'établit entre moi et le tableau au fur et à mesure que celui-ci s'organise. » Maurice Estève (1904-2001) est l'un des peintres majeurs de la nouvelle École de Paris, excellent coloriste, son style se caractérise par un entrelacement de formes dont les qualités naturelles, voire organiques témoignent d'une grande poésie. Il passe son enfance à Culan auprès de ses grands parents. En 1913 à Paris, il découvre le Louvre, et est impressionné par la Paolo Ucello, Courbet, Delacroix et Chardin. Apprenti chez un typographe puis dans un atelier de dessin de mobilier moderne, il suit des cours du soir de dessin, découvre Cézanne. A 19 ans à Barcelone, il dirige un atelier de dessin de châles et tissus, son père s'oppose à sa vocation de peintre. m06 De retour à Paris, Estève fréquente à Montparnasse l'atelier libre de l'Académie Colarossi. Marqué jusque-là par la peinture des Primitifs et l'œuvre de Cézanne, il subit passagèrement en 1927 l'influence du surréalisme, notamment de Giorgio de Chirico. Il présente sa première exposition particulière en 1930 avant de s'intéresser au cinéma et à la mise en scène. Bouleversé par la guerre civile en Espagne, il traverse en 1936 une brève période expressionniste. Sur le conseil de Braque, il expose à Stockholm avec Matisse, Picasso, Juan Gris et Fernand Léger. En 1937 ,il participe à la réalisation des décorations murales de Robert et Sonia Delaunay pour l'Exposition universelle de Paris. Mobilisé jusqu'en août 1940, il expose plusieurs fois en 1942 et 1943 aux côtés de Bazaine, Gischia, Le Moal, Manessier, Pignon et Singier. Estève accepte un contrat d'exclusivité, de 1942 à 1949, avec la galerie Louis Carré qui réalise en 1945 une importante exposition Bazaine, Estève, Lapicque . Il commence alors à exposer régulièrement à l'étranger, notamment en Scandinavie. En 1947 la série de ses toiles autour des Métiers le fait passer d'une stylisation formelle à une peinture non figurative affranchie de tout réalisme, fortement structurée et intensément colorée, dont il apparaît dans les décennies suivantes l'un des représentants essentiels. mesteve En marge de ses expositions de peintures à la Galerie Carré, à la Galerie Villand et Galanis puis à la Galerie Claude Bernard, Estève qui travaille régulièrement durant l'été à Culan, réalise des lithographies, pratique régulièrement l'aquarelle mais aussi le fusain, le monotype, le collage. Il conçoit également les vitraux de l'église de Berlincourt, dans le Jura suisse (1957) et des cartons de tapisseries. Il reçoit en 1970 le Grand Prix National des Arts. À partir de 1981 sont organisées plusieurs rétrospectives de son œuvre. La Ville de Bourges décide de présenter l'ensemble des œuvres (plus d'une centaine) dont le peintre lui fait donation en 1985 dans l'Hôtel des Échevins, pour devenir le “Musée Estève”, inauguré en 1987. Estevesuper
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Commentaires
K
Merci Fadette, bonjour aux "Femmes du Berry":-)
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F
Des couleurs qui nous réchauffent en plein hiver...<br /> Merci pour l'article et les reproductions !
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