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11 décembre 2008

L'internationale situationniste

Delaunay_Sonia Aprés Fluxus, SpaceArt aborde l'histoire récente avec un bref éclairage (wikipédia) sur un autre mouvement culturel contemporain, du type "qu'on a pas appris à l'école" et un texte de Guy Debord (1971) qui nous explique pourquoi "quand il pleut, c'est la faute du gouvernement" :-). L'Internationale situationniste (IS) était une organisation "révolutionnaire" désireuse d'en finir avec le malheur historique, avec la société de classes et la "dictature de la marchandise", se situant dans la filiation de différents courants apparus au début du XXe siècle, notamment de la pensée d'Anton Pannekoek et de Rosa Luxemburg, du communisme de conseils, ainsi que du groupe Socialisme ou barbarie (Claude Lefort, Cornelius Castoriadis notamment) dans les années 1950. En ce sens, elle pourrait être apparentée à un groupe d'ultra-gauche. Mais elle représentait à ses débuts l'expression d'une volonté de dépassement des tentatives révolutionnaires des avant-gardes artistiques de la première moitié du XXe siècle, le Dadaïsme, le Surréalisme et le Lettrisme . situ Formellement créée en juillet 1957 à la Conférence de Cosio di Arroscia, l'internationale situationniste est née du rapprochement d'un ensemble international de mouvements d'avant-garde, dont l'Internationale lettriste (elle même issue d'une rupture avec le Lettrisme de Isidore Isou), le Mouvement international pour un Bauhaus imaginiste, le Comité psychogéographique de Londres et un groupe de peintres italiens. Son document fondateur, "Rapport sur la construction de situations...", a été rédigé par Guy Debord en 1957. Dans ce texte programmatique, Debord pose l'exigence de "changer le monde" et envisage le dépassement de toutes les formes artistiques par "un emploi unitaire de tous les moyens de bouleversement de la vie quotidienne". martine_insulte_les_grevistes L'un des principaux objectifs de l'Internationale situationniste était l'accomplissement des promesses contenues dans le développement de l'appareil de production contemporain et la libération des conditions historiques, par une réappropriation du réel, et ce dans tous les domaines de la vie. Si le dépassement de l'art fut son projet originel, elle s'est rapidement orientée vers une critique de la société du spectacle, ou société « spectaculaire-marchande », corroborée d'un désir de révolution sociale. L'année 1962 voit la scission entre "artistes" et "révolutionnaires" et l'exclusion des premiers. guy Extrait d'un texte inédit de Guy Debord "La Planète malade" , disponible en totalité sur http://cf.geocities.com/contrefeu/debord.html : " En matière d'environnement « naturel » et construit, de natalité, de biologie, de production, de « folie »., il n'y aura pas à choisir entre la fête et le malheur mais consciemment et à chaque carrefour, entre mille possibilités heureuses ou désastreuses, relativement corrigibles et, d'autre part, le néant. Les choix terribles du futur proche laissent cette seule alternative : démocratie totale ou bureaucratie totale. Ceux qui doutent de la démocratie totale doivent faire des efforts pour se la prouver à eux-mêmes, en lui donnant l'occasion de se prouver en marchant ; ou bien il ne leur reste qu'à acheter leur tombe à tempérament, car « l'autorité, on l'a vue à l' oeuvre, et ses oeuvres la condamnent » (Joseph Déjacque). « La révolution ou la mort », ce slogan n'est plus l'expression lyrique de la conscience révoltée, c'est le dernier mot de la pensée scientifique de notre siècle. Ceci s'applique aux périls de l'espèce comme à l'impossibilité d'adhésion pour les individus. Dans cette société où le suicide progresse comme on sait, les spécialistes ont dû reconnaître, avec un certain dépit, qu'il était retombé à presque rien en mai 1968. Ce printemps obtint aussi, sans précisément y monter à l'assaut, un beau ciel, parce que quelques voitures avaient brûlé et que toutes les autres manquaient d'essence pour polluer. Quand il pleut, quand il y a de faux nuages sur Paris, n'oubliez jamais que c'est la faute du gouvernement. La production industrielle aliénée fait la pluie. La révolution fait le beau temps." Guy Debord (1971)
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