Louise Breslau

Née en Allemagne, Louise Breslau a passé son enfance en Suisse à Zurich et sa vie à Paris. Bien qu'elle ait été, de son temps, une des portraitistes les plus recherchées, sa personne et son œuvre ont été complètement oubliées après sa mort. Louise Breslau est élevée dans une famille bourgeoise ou elle etudie le piano. Après la mort de son père, Louise est envoyée dans un couvent près du lac de Constance dans l’espoir d’alléger son asthme chronique. C’est au cours ses longs séjours au couvent que ses talents artistiques s'éveillent. En 1874, après avoir pris des leçons de dessin d’un artiste suisse local, Eduard Pfyffer, Louise comprend qu’elle doit quitter la Suisse si elle veut réaliser son rêve d’étudier sérieusement l’art. Un des rares endroits à laisser les jeunes filles étudier était l’Académie Julian à Paris où elle obtient l’attention de ses prestigieux professeurs ainsi que la jalousie de certains de ses camarades dont Marie Bashkirtseff. En 1879, Louise est la seule étudiante de l’atelier des femmes de l’Académie Julian à faire ses débuts au prestigieux Salon de Paris . Peu après elle ouvre son propre atelier et contribue régulièrement au salon annuel . Louise reçoit, grâce à son succès au salon et aux critiques favorables, de nombreuses commissions de riches Parisiens. Au cours des années, Louise s'attire l'admiration de certains des artistes les plus populaires de l’époque comme Degas et Anatole France. Madeleine Zillhardt, une camarade à l’Académie Julian, fut sa muse, son modèle, sa confidente et son défenseur. Au cours de la Première Guerre mondiale, Breslau et Zillhardt vivent ensemble dans leur maison en banlieue parisienne. Après la guerre, Louise Breslau se retire de la vie publique et passe son temps à peindre les fleurs de son jardin et à recevoir ses amis. Elle décede en 1927 à la suite d’une longue maladie .On peut admirer plusieurs de ses oeuvres au Musée des Beaux-Arts de Nice.

Comments

[c'estmargot]

j'aime bcp la petite fille à l'orange pour l'harmonie des couleurs,pour sa sobriété et pour l'image de simplicité essentielle que ce tableau ,pour moi,véhicule.En effet,en des tps où la surabondance de Noël et autres jours (d'ailleurs) n'était pas de mise,l'orange était LE cadeau ,que recevait nombre d'enfants.Il est heureux que les enfants (et adultes) soient plus gâtés maintenant,mais ne le sont-ils pas trop?Une amie qui s'occupe d'une association d'aide aux enfants ukrainiens a eu l'occasion de voir,en Ukraine,le partage d'une orange ,en dessert ,dans une famille (et ceci est courant),chacun en avait une tranche....Oui, qqfois,le luxe est une orange.....et qqfois ,ds une société de surabondance ,de surconsommation ,le luxe ,c'est le quotidien,une habitude qui éloigne de l'essentiel.....(ben ,qu'est-ce que j'peux pas raconter,moi,à propos d'une orange,hein?:-))) ,mais j'ai,peut-être pas tt à fait tort ,non?...Belle peinture ,en tt cas! :-)