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12 décembre 2009

Le ciel de la pure Conscience

De nombreux mystiques (poètes à leurs heures) employèrent l’image du ciel, de l’azur, de l’espace pour suggérer la pure et claire Conscience.

« Comme le ciel qui, sans concept
Embrasse toutes choses,
L’espace immaculé de la nature de l’esprit
Est présent dans tous les êtres. »

;>Maitraya Asanga


 .ciel


« Me fondant dans l’espace de la vacuité
Sans limite ni frontière
Tout ce que je vois et entends
Esprit, ciel, tout devient un. »

Shabkar

Sans doute sont-ils nombreux celles et ceux qui à l’instar de Mallarmé se sentent hantés par le ciel, par la limpidité souveraine et illimitée de l’azur.

J’aime penser qu’ils y projettent la nostalgie de leur nature profonde, oubliée et perdue depuis l’enfance.

Le ciel devient ainsi le symbole précieux à travers lequel les cœurs sensibles soupirent secrètement après l’éden perdu, se languissent inconsciemment du “Bien Aimé” et expriment le sentiment profond de ne plus appartenir au réel.

« Je est un autre. » chantait Rimbaud en son temps. Ce sentiment d’absence, de déréliction confuse, cette impression d’être exilé, cette conscience angoissée du “vide existentiel” sont mis en relief et comme exacerbés par la vue ou le souvenir du ciel.

L’azur souligne alors le drame insupportable de l’amnésie spirituelle. Toujours splendide et inviolé au-dessus de nos tristes têtes fantasmées, il nous renvoie au temps mécréant de l’absurde existentiel, à l’inanité de nos vies, à notre infirmité céleste, à la terrible castration de nos âmes. Il semble nous narguer et sourire ironiquement de nos pitoyables misères, lui qui règne dans la plénitude à jamais inaccessible pour nous de sa majestueuse sérénité et de sa liberté.

Ce non-sens existentiel pèse souvent lourdement sur nos vies à un moment ou un autre. Il ouvre notre cœur au “mécontentement divin” : sans lien conscient avec l’Esprit, vivre s’avère impossible. Les choses du monde ne peuvent plus nous satisfaire, l’eau après laquelle notre âme soupire n’y coule pas, et notre soif devient inextinguible. S’ouvre alors la possibilité du temps béni de la conversion : la brûlure du manque inconscient se transforme en aspiration consciente.

L’amour hisse bien haut son pavillon au gréement du voilier de nos vies. L’errance devient quête et l’âme, s’adonnant à l’amour, commence à changer d’altitude.

« J’ai essayé tous les remèdes 
Mais nul n’est plus puissant qu’Amour
Si une seule goutte tombe dans nos corps
Elle pénètre chaque pore et le transmue en or. »

Kabir

Extrait d'un texte de Richard Boyer   :
http://www.visionsanstete.com/articles/metapoesie_boyer.htm

nuages_dans_le_ciel_

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