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11 janvier 2010

"Clairs de Terre" (The Home Planet)

L'Association des Explorateurs de l'Espace  rassemble plus de 320 astronautes de tous les pays du monde. Ils ont réunis leurs plus belles photos de la Terre et leurs plus beaux textes dans un livre intitulé "Clairs de Terre", pour exp rimer les changements intérieurs qu'ils ont vécu pendant ce voyage tout à fait inhabituel.  


Extraits :

 

edgar_mitchell

   « Soudain ma quête purement intellectuelle s'est muée en la sensation viscérale que quelque chose était différent. Cela s'est produit alors que je regardais la Terre, admirant cette planète bleue et blanche qui flottait, sachant que celle-ci tournait autour du Soleil, voyant ce même Soleil épinglé sur le velours noir du Cosmos, devinant - plutôt que le sachant avec certitude - le jeu réfléchi des flux, des énergies, du temps et de l'espace qui sont dans le Cosmos, comprenant que cela dépassait les facultés rationnelles de compréhension de l'homme et qu'il existait un autre moyen - non rationnel lui - de comprendre, qui dépassait mon expérience antérieure. Il semble qu'il y ait dans l'Univers plus que ces mouvements aléatoires, chaotiques et sans but qui animent l'ensemble des particules moléculaires. Pendant le voyage du retour, regardant vers les étoiles et vers cette planète d'où je venais en traversant près de 400000 kilomètres d'espace, j'ai brusquement ressenti que l'Univers est intelligence, harmonie, et amour. »

Edgar D. Mitchell, USA

 

 Clairs_de_Terre_Couv

 

 

Nous sommes partis découvrir la Lune et en fait nous avons découvert la Terre

Eugene Cernan – Etats-Unis

  

J’aurais souhaité, après mon retour, que les gens me demandent comment c’était là-haut, comment je m’étais associé) cette noire brillance du monde et quelle impression cela m’avait fait d’être comme une étoile tournant tout autour de la Terre.

Reinhard Furrer – République Fédérale d’Allemagne


Je regardais au-dehors la noirceur de l’espace, semée splendidement d’un univers de lumières. Je vis sa majesté, mais nulle bienveillance. C’est en dessous qu’il y avait une planète accueillante. Là-dessous, enclos dans la fine et mouvante coque de sa biosphère, si étonnamment fragile, il y a tout ce qui est cher à nos cœurs, tout le drame, toute la comédie humaine. C’est là qu’est la vie, là que sont toutes les bonnes choses de la vie.

Loren Acton – Etats-Unis.


Je crois que même les plus savants des philosophes de la Renaissance et les plus audacieux esprits du passé n’auraient jamais pu estimer la taille réelle de notre planète. Longtemps, elle vait paru immense, presque infinie. C’est seulement à partir du milieu de notre siècle que l’homme s’étant rendu dans l’espace au-dessus de la Terre, a pu se rendre compte avec surprise et incrédulité combien la Terre est en fait petite. D’aucuns ont vu en elle une île flottant dans l’infini de la création ; d’autres l’ont comparée à un vaisseau spatial peuplé d’un équipage de plus de six milliards d’hommes.

Pavel Popovitch – Union Soviétique.


Je voyais la Terre depuis l’espace, si belle depuis qu’avaient disparu les cicatrices des frontières nationales.

Mohammed Ahmed Faris – Syrie.


Les limites de mon imagination ont reculé lorsque j’ai pu contempler la Terre qui se détachait au sein d’un néant sombre et peu engageant. Les riches traditions de mon pays m’ont préparé à surmonter les préjugés et les frontières nationales. Il n’est pas nécessaire d’entreprendre un vol spatial pour parvenir à un tel sentiment.

Rakesh Sharma – Inde. 

    

Clairs_de_Terre_03


Les premiers jours, nous montrions nos propres pays. Au troisième et au quatrième jour, notre continent. Dès le cinquième jour, nous fîmes plus attention qu’à la seule Terre.

Sultant be Salman al-Saoud – Arabie Saoudite.


La Terre nous faisait penser à une décoration d’arbre de Noël se détachant sur le fond noir de l’espace. Plus nous nous éloignions et plus sa taille diminuait. Finalement, elle se trouva réduite à la taille d’une bille de verre, la plus belle bille qui se puisse imaginer. Ce bel objet chaud et vivant était si délicat, si fragile que si on l’avait effleuré du doigt il se serait brisé et répandu en miettes. Quand un homme voit cela, il ne peut qu’être transformé, il ne peut que mesurer ce qu’est la création et l’amour de Dieu.

James Irvin – Etats-Unis

 

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