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4 juillet 2012

Jean-Pierrre Thibaudat et la refondation d'une politique culturelle (article paru sur Rue89)...

La gauche est revenue au pouvoir. Aurélie Filippetti est confortablement assise dans le fauteuil longtemps occupé par Jack Lang, rue de Valois.

Ne recommençons pas l’erreur de 1981 : le gouvernement avait doublé le budget de la Culture ; confortée, la confrérie du spectacle vivant était restée silencieuse et comme anesthésiée des années durant.

La crise aidant, l’heure n’est pas au doublement du budget, ni même à son augmentation, au mieux à sa « sanctuarisation ». Alors profitons-en. Laissons les syndicats revendiquer (loi cadre, etc.), et regardons-nous en face. Sommes-nous si beaux à voir ?

Le marché de la décentralisation

La décentralisation dramatique, qui fut une conquête, s’est achevée dans les années 80. Trente ans plus tard elle est devenue un marché. Avec toutes les dérives que cela entraîne. Cependant, on fait comme si de rien n’était.

Née dans une France sans télévision, la décentralisation dramatique s’inscrit aujourd’hui dans un autre monde. Cela ne va pas sans leurres, détournements et renoncements. On ne peut plus, au début du XXIe siècle, s’abriter éternellement derrière Vilar comme un alibi, ni derrière Malraux comme un prophète. Le vieux clivage création/animation qui alimenta bien des débats a changé de visage et de rivages.

Aujourd’hui, le metteur en scène Gwenaël Morin peut dire :

« Je ne suis pas dans la démarche de Vilar : apporter de grandes œuvres à ceux qui n’y ont pas forcément accès. Non : je veux confronter notre singularité au théâtre. Je veux épuiser le théâtre pour ouvrir les yeux sur ce que nous sommes. »

Une voix parmi d’autres (quelques-unes).

Démocratisation, hip-hop et Internet

Des années durant, la droite nous a bassinés avec le prétendu échec de la démocratisation de la culture. Un faux débat. Elle est bien réelle cette démocratisation, mais elle a pris d’autres formes, d’autres voies que celles définies par les voix historiques ou officielles. Cela passe par bien d’autres canaux, depuis le hip-hop jusqu’à Internet. Et les institutions de la décentralisation dramatique, aux structures devenues rigides avec le temps, semblent peu aptes pour la plupart à prendre à bras-le-corps ce nouveau paysage. Et quand elles le font, elles ne sont pas à l’abri d’un retour en arrière possible (cf. la fronde actuellement au Centre chorégraphique d’Angers).

Pour aller de l’avant, on ne peut plus continuer comme avant.

Le bien nommé spectacle vivant se doit de l’être, vivant, de vivifier ce bien précieux qui est son apanage : la rencontre entre des vivants. Or est-ce bien le cas ?

Nombre de spectacles semblent exister sans nécessité, sans envie. Nombre de théâtres apparaissent fatigués, froids. Certains lieux, ce qui est peut-être pire, sont devenus des boîtes à consommer du spectacle, des temples du racolage où tout se vaut, où le spectacle moyen et/ou pute est roi. Et, pire encore, ça marche. Le nivellement par le bas est à la manœuvre. Est-ce de cela que nous avions rêvé ?

Combien de théâtres aux âmes mortes ?

Le taux de remplissage (brandi comme un critère valorisant) pour le spectacle vivant est un leurre. Certes, une salle pleine et heureuse c’est bien, cela met du baume au cœur. Mais n’oublions pas que les spectacles qui ont marqué plusieurs générations, qui écrivent la légende du théâtre ont été vus par un nombre de spectateurs restreint, sans commune mesure avec leur influence. La question du public au théâtre ne se réduit pas au nombre de spectateurs. Elle devrait plutôt s’envisager dans la façon dont on le considère, le respecte, l’accueille et l’accompagne.

L’heure n’est plus aux grand-messes vilariennes dont la vertu, en leur temps, n’est plus à démontrer. L’heure n’est plus aux cathédrales de la culture ; or, on en construit encore de ces théâtres mastodontes. Pour qui ? Pour quoi ?

Ailleurs, souvent à la marge, des friches, des fabriques de théâtres, se bricolent et allument, de tout bois, de précieux contre-feux. Ne serait-il pas temps d’inverser la tendance ?

Combien compte-t-on de théâtres (toutes structures confondues) dirigés par des seconds couteaux, des tâcherons de la mise en scène, des artistes satisfaits de peu ou d’eux-mêmes, des directeurs au petit pied plus soucieux de leur notabilité que de servir l’art et les artistes ?

Combien de « gagne-petit » face aux rares « risque-tout » souvent snobés par une majorité pernicieuse ?

Combien de metteurs en scène passe-partout pour un poète irréductible de la scène ?

Combien de directeurs précautionneux jusqu’à l’abstinence pour un directeur qui ose ?

L’exception Claude Régy

Antoine Vitez disait

« Vous verrez plus tard, on parlera de notre époque comme d’un âge d’or de la mise en scène. »

C’était vrai. Cette époque fut celle des années Giorgio Strehler à l’Odéon, Patrice Chéreau à Nanterre, Jean-Pierre Vincent au Théâtre national de Strasbourg (TNS), Georges Lavaudant à Grenoble, de la montée en puissance du Théâtre de l’Aquarium à La Cartoucherie, dirigé contre vents et marées par un collectif. Ce fut l’époque de Klaus Grüber, Tadeusz KantorLuca RonconiPeter Brook bien sûr, d’autres encore. Mais Vitez est mort et cette époque est révolue.

Seul astre solitaire encore vivant, ô combien, Claude Régy. Les autres ont disparu, ou sont en pré-retraite. Je ne dresse pas là un palmarès, je cite des exemples (il en d’autres) pour mieux me faire comprendre.

N’importe quoi, me dira-t-on. Et que fais-tu du Polonais Krystian Lupa, des Russes Anatoli Vassiliev et Piotr Fomenko, de l’AllemandFrank Castorf, du Suisse Christoph Marthaler, de l’Américain Peter Sellars, des Bulgares Maragarita Mladenova et Ivan Dobchev et du planétaire Bob Wilson ? Je sais, que serais-je sans eux, moi qui aime tant aller à leur rencontre ?

Mais citez-moi un metteur en scène français actuel de cet acabit, hormis Claude Régy ?


Petit théâtre dans l’Oural (Jean-Pierre Thibaudat)

Si le metteur en scène n’est plus le roi de notre théâtre et si nous manquons de metteurs en scène-rois, c’est que le théâtre français a changé. Il s’est élargi, enrichi, diversifié. Les compagnies d’aujourd’hui en France n’ont plus grand-chose à voir avec celles des années 80. A la fois dans leur mode de fonctionnement, leurs visées artistiques, leur rapport aux notions de mise en scène ou au théâtre de texte, leur pluralité affirmée, leur croisement des arts ou de leurs relations aux autres arts.

Le temps des inclassables

Le vieux couple (increvable) formé par le metteur en scène (et ses acteurs) et la pièce d’un auteur (classique ou contemporain), s’il a encore de beaux lustres devant lui, s’il n’a rien perdu de sa vigueur (contentons-nous d’évoquer l’exemple de Gwenaël Morin cité plus haut ou encore celui de Jean-François Sivadier), tout comme le toujours bienvenu auteur-metteur en scène (de Novarina à Lazare, la liste est belle), ne suffisent pas à rendre compte de bien des démarches hors normes, à ce temps des inclassables que nous vivons et qui nous réjouit.

Où classer ces compagnies comme le Théâtre du radeauCamille BoitelYoann BourgeoisDas PlateauFanny de ChailléAlain Béhar,Pôle NordCyril TesteVincent Macaigne ? Comment cataloguer une aventure comme celle de la compagnie D’Ores et Déjà dirigée parSylvain Creuzevault ?

Beaucoup de compagnies, toutes tendances confondues, ne trouvent pas leur compte dans le paysage actuel des institutions, lesquelles leur semblent lourdes, peu propices au mouvement, à l’invention. Le plus souvent, elles n’ont guère envie de les diriger même si certains artistes finissent par poser leur candidature plus par lassitude (manque de moyens) que par conviction. Claude Régy, encore lui, a toujours refusé de diriger un établissement.


Ciasse d’un théâtre à Hyderabad, Inde (Jean-Pierre Thibaudat)

Il faut ici dénoncer les travers des modes de nominations qui conduisent souvent à nommer un artiste moyen qui sait flatter dans le sens du poil (des élus, du ministre), rassurer ou séduire, et non un artiste ou un directeur non-artiste mus par un projet personnel. L’originalité, le projet atypique font peur.

Pour toutes ces raisons, il en est d’autres, il faut refonder les institutions du théâtre en France.

Les exemples de la Fonderie et du Théâtre Garonne

Pour mieux me faire comprendre, je citerai des exemples d’aventures qui perdurent hors des sentiers battus dominants des mornes institutions, lesquelles n’ont que le mot « programmation » à la bouche. Des aventures qu’il faudrait non pas reproduire à l’identique car elles sont singulières (et toutes devraient l’être, c’est là que le bât blesse) mais dont il faudrait s’inspirer :

  • la Fonderie du Mans, dirigée par le Théâtre du Radeau (François Tanguy, Laurence Chable et les autres), lieu de vie, de rencontres, de travail permanents (combien de compagnies sont passées par là ?) et non de « résidence », lieu accueillant mais par forcément toujours ouvert au public. Il faudrait créer huit ou dix Fonderies en France ;
  • le Théâtre Garonne, dirigé depuis plus de vingt ans par Jacky Ohayon (et son équipe) un homme qui n’est pas un metteur en scène mais un ami des artistes, un directeur artistique à l’écoute, un esprit ouvert et une tête chercheuse, qui parle d’abord art et projet artistique et qui voit ensuite comment les mettre sur pied. Un théâtre qui est aussi, et ce n’est pas un détail, un lieu accueillant à taille humaine, où l’on a plaisir à entrer boire un verre, dîner. Il faudrait créer huit ou dix Garonne en France.

Face à ces deux lieux exemplaires, l’un dirigé par un artiste et l’autre pas, on voit bien que la question de nommer un artiste à la tête d’une institution, fut-elle un centre dramatique national (CDN), est mal posée. Il faut remodeler chaque lieu et redistribuer les cartes. Il faut partir des femmes et des hommes (artistes ou pas) porteurs de projets et non remplir des vides ou opérer des mouvements préfectoraux où chacun doit remplir un cahier des charges identique quelles que soient les forces et les envies en présence.

L’urgence d’un vaste chantier


Entrée d’un théâtre indépendant à Moscou (Jean-Pierre-Thibaudat)

C’est un vaste chantier qu’il faut ouvrir. Oui, il faudrait :

  • remettre à plat le fonctionnement des responsables du théâtre au sein du ministère et au sein de ses antennes, les directions régionales des affaires culturelles (Drac). Ces responsables se conduisent le plus souvent en patrons alors qu’ils devraient être des gens d’écoute et de conseils. Quelle est leur connaissance du terrain ? Où est la sacro-sainte concertation ? Combien de témoignages de scènes d’arrogance, de suffisance, de surdité ces dernières années ? On se souvient de ce préposé du ministère proposant à Claude Régy de prendre sa retraite ou de la responsable de la Drac Ile-de-France souhaitant ouvertement la mort par asphyxie du Studio-Théâtre de Stains et qui dut avaler son chapeau devant la mobilisation. Il faut être à l’écoute de Claude Régy et du Studio-Théâtre de Stains qui n’ont pas les mêmes buts, les mêmes ancrages mais qui font vivre le théâtre d’un bout à l’autre de la chaîne ;
  • changer le système actuel des nominations qui, sous Sarkozy, avec la complicité du ministre de la Culture et de ses responsables (car aucun n’a eu l’honnêteté de démissionner), a viré à la farce, les artistes nommés sur ordre avalant leur dignité au passage. Non seulement proposer un autre système plus responsable, plus artistique et moins politicard mais aussi en revoir la conception. Il faut qu’un collège réunissant d’abord des artistes et des directeurs artistiques se mette en place ;
  • prendre en compte le réseau des scènes alternatives, ces « fabriques d’art et de culture », disséminées ici et là en France. Celles d’Ile-de-France, réunies dans un réseau (où, parmi les membres, il y a certes à prendre et à laisser) se sont récemment réunies pour réfléchir à leur statut, à leur fonctionnement et à leur ancrage, suite à un rapport des plus passionnants, un outil de réflexion dont on chercherait en vain l’équivalent dans le théâtre plus institutionnel ;
  • proscrire la notion d’« artiste en résidence » qui rime trop avec condescendance (je sais, il y a de belles exceptions) chez les directeurs et/ou metteurs en scène qui tolèrent ces artistes (provisoirement, le temps de la résidence) plus qu’ils les accompagnent. Mieux vaut des artistes associés par affinité, solidarité, complicité ;
  • proscrire aussi la notion de « pôles » mastodontes (dernière marotte d’un ministère finissant, semble-t-il). Ce n’est pas vers l’énormité qu’il faut aller, mais, au contraire, vers des habitacles à taille humaine, on en a bien assez de ces lieux aux halls aussi vastes qu’inutiles. On devrait entrer dans tous les théâtres par un café ouvert à tous ;
  • en finir avec les quotas, les cahiers des charges identiques. Partir des individus, des projets artistiques (qu’ils soient portés par un artiste ou pas). A chaque projet sa spécificité, ses engagements concrets consignés dans un contrat. Et à la fin du contrat qu’une évaluation soit faite par un collège renouvelable et mixte ayant pouvoir de décision ;
  • aborder autrement la question du coût induit par le système des intermittents du spectacle. Nombre de spectacles ne pourraient voir le jour sans ce système. C’est pourquoi, il y a là, et il faut s’en réjouir, un subventionnement indirect des arts de la scène très précieux et qui doit être considéré comme tel. C’est un atout. Non un boulet. Ce n’est pas un privilège mais un choix, un engagement ;
  • s’interroger sur la durée de vie des spectacles. Elle s’est réduite au fil des années. Comment un spectacle peut-il vivre, se faire entendre et voir à moins de vingt représentations ? Combien de spectacles aussi éphémères que des lucioles ? Combien de spectacles repérés (bouche-à-oreille, presse) dont on se dispute les billets pour entrer aux représentations d’une série de quatre (au plus dix) et qui meurent leur œuf à peine éclos ? Faute d’avoir eu en amont un nombre de représentations assurées parce que les directeurs sont devenus des acheteurs qui achètent la bête sur pied et ne parient pas sur la fécondité de la poule, sur l’inconnu, et qu’en aval, la saison suivante est déjà bouclée, et de plus en plus tôt... C’est là se tirer une balle dans le pied ;
  • en finir avec le tout abonnement. Les saisons sont bouclées dès la fin avril de la saison précédente. Quelle place pour l’imprévu, le coup de cœur, l’apparition ? Que dans chaque établissement fondé sur l’abonnement, soient ménagés des trous obligatoires. Des spectacles mystères. Parier pour la curiosité du spectateur et non sa paresse. Et alimenter cette curiosité ;
  • ranger aux oubliettes le dogme de l’artiste directeur. Force est de reconnaître que les structures les plus innovantes ont été dirigées par des directrices et des directeurs de théâtre qui n’étaient pas des artistes mais d’authentiques directeurs artistiques. A commencer par le regretté René Gonzalès au TGP de Sain-Denis puis à la MC93 et enfin au Théâtre Vidy-Lausanne. Mais aussi Ariel Goldenberg qui prit sa succession à la MC93 avant de diriger Chaillot (d’où il sera viré d’un trait de plume sans que la profession ne s’émeuve outre-mesure), ou, pour parler des gens aujourd’hui à la retraite, Claudine Gironès au Maillon (Strasbourg) ou Nicole Gautier au théâtre de la Cité internationale (Paris). Et aujourd’hui Patrick Sommier, qui poursuit l’aventure de la MC93, ou Jean-Paul Angot à Chambéry. Là encore, ce n’est pas un palmarès mais des exemples. Et comment ne pas citer le cas emblématique du 104 : deux metteurs en scène dont l’un avait prouvé qu’il était un médiocre directeur de théâtre ont ouvert le lieu et l’ont conduit au gouffre. Aujourd’hui un homme qui a pu faire de la Ferme du Buisson ce qu’elle est (un lieu à part), qui n’est pas un artiste mais est à l’écoute de ces derniers et sans exclusive, est en train de gagner son pari de donner vie à ce paquebot impossible.

A chaque lieu et aventure sa singularité

Certes, il ne faudrait pas remplacer un dogme par un autre. Certains artistes ont su marquer de leur empreinte une maison et leur donner un souffle identitaire comme ces dernières années François Chattot à Dijon, Pascal Rambert à Gennevilliers ou Eric Vigner à Lorient.

La réglementation univoque des institutions, le poids des élus voulant plus ou moins consciemment instrumentaliser la culture, la frilosité de bien des directeurs, le formatage de tant de spectacles ont conduit à une morne normalisation de la production dominante et à ce travers pervers qu’est la privatisation rampante du théâtre public.

Quand on sait que dans l’entourage de François Hollande figuraient en bonne place le directeur du théâtre privé Edouard-VII et le directeur du Théâtre du Rond-Point, le seul théâtre privé parisien à être entièrement subventionné (selon une formule désormais consacrée), il y a de quoi être sur ses gardes. Il ne s’agit pas de diaboliser le théâtre privé (au demeurant subventionné par un fonds d’aide), d’autant que certains d’entre eux, avec une nouvelle génération de directeurs, font parfois preuve d’audace qu’on aimerait voir dans le théâtre public (l’exemple de Serge Merlin programmé dans « Extinction » dans un théâtre privé parisien).

On ne compte plus le nombre de spectacles qui n’ont d’autres raisons d’être que d’alimenter le marché, car marché il y a, et de remplir les cases d’une programmation de spectacles jetables. Alors on les remplit, ces cases, et on écrit un édito en tête du programme de la saison avec des phrases aux trémolos définitifs. On se s’étonne plus – en ce moment où l’on reçoit les calendriers de la prochaine saison des théâtres de France – de lire autant de programmations (car quoi d’autre) interchangeables. Sans oublier cette vieille maladie infantile des CDN et autres qu’est le troc (« Je t’achète ton spectacle tu m’achètes le mien, topons-là »). Est-ce là le réseau d’entraide et de solidarité, l’ascenseur fraternel, l’écoute, l’amitié entre nantis et plus démunis dont on avait rêvé ?

Renouons avec une éthique trop malmenée, si souvent oubliée.

En ce domaine, l’exemple de Vilar reste d’actualité comme le rappelleDenis Guénoun. Cet homme intègre sut passer le flambeau et non s’accrocher à un poste, cet artiste ne fut jamais un courtisan. Il fut et resta un homme de théâtre aussi droit que déterminé.

Voilà en vrac, cher théâtre français, ce que j’avais envie de te dire en ces premiers jours de l’été 2012, aux lendemains de ces élections qui voient le retour de la gauche au pouvoir.

 
 
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