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,,,,,Sp@ceArt Un Art de Vivre Essentiel..*****
17 juillet 2008

Nous créons chaque jour notre futur..

flash J'ai décidé de redonner vie à ce Blog pour PARTAGER toujours d'excellentes choses ; pas toujours consensuelles comme ce texte de Pierre Lance, qui a le mérite de chercher à nous réveiller .. "En septembre 2002, à Johannesburg, au Sommet de la Terre organisé par les Nations Unies et réunissant plus de 100 Chefs d'État et de gouvernement ainsi que 22.000 délégués de 191 nations, Jacques Chirac, inspiré par Nicolas Hulot, s'écriait : "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs !". Après quoi l'on a beaucoup discuté. Cinq années ont passé sans que rien de décisif ne soit entrepris. Aujourd'hui, la maison est à moitié brûlée, et l'on discute encore. La banquise fond à toute allure. Et l'on discute... Les forêts tropicales disparaissent à toute vitesse. Et l'on discute... Les poisons chimiques follement dispersés dans la nature ont pénétré au coeur de toutes les espèces vivantes, hommes inclus. Et l'on discute... La production des spermatozoïdes humains a baissé de moitié en trente ans, ce qui est une terrible atteinte à la vitalité de notre espèce. Et l'on discute... Les terres cultivables épuisées et bombardées de pesticides et d'engrais voient leur production décliner en quantité, s'effondrer en qualité. Et l'on discute... Le cancer, le sida et toutes les maladies dégénératives explosent. Et l'on discute... Les maladies nosocomiales et iatrogènes, c'est-à-dire provoquées par la médecine elle-même, atteignent des proportions affolantes. Et l'on discute... Les enfants, plus vulnérables que les adultes, sont de plus en plus victimes des allergies, de l'asthme, de l'autisme, de la leucémie aiguë. Et l'on discute... Les incinérateurs diffusent dans l'atmosphère des dioxines aux effets neurotoxiques avérés qui se répandent au loin sur les herbages et les cultures et s'accumulent dans les matières grasses des viandes, des poissons, des produits laitiers. On en retrouve dans le cordon ombilical des nouveau-nés, le liquide amniotique, le lait maternel. Et l'on discute... Bref, la planète entière est corrompue à mort par une industrie chimique tombée aux mains de mégalomanes irresponsables et inconscients que les pouvoirs publics sont incapables de juguler et qui conduisent l'espèce humaine au suicide sous hypnose. Vous le savez tous. Et vous voulez encore discuter ? Mais discuter de quoi, sacrebleu ? De mesurettes totalement ineptes comme la réduction de la vitesse des véhicules de 10 kilomètres à l'heure, que personne ne respectera, un étiquetage des produits intégrant le coût environnemental, que personne ne lira, ou la création d'un "Collège environnement" au Conseil économique et social, que personne n'écoutera ? La maison brûle, et pour éteindre l'incendie, vous brandissez des pistolets à eau ? Vous voulez discuter, un peu plus sérieusement, de multiplier par trois la surface des cultures françaises en agriculture biologique à l'horizon 2010, et de la multiplier par dix à l'horizon 2020. Quel horizon ? Il n'y a plus d'horizon ! Notre horizon est complètement ténébreux. En 2020, vos enfants et petits-enfants seront presque tous cancéreux. Vous-mêmes serez parkinsoniens ou alzheimeristes. Et franchement, à lire vos sujets de discussion, je me demande même si vous n'êtes pas déjà tous menacés par la sénilité précoce. Mais bon sang, l'agriculture biologique, c'est-à-dire la seule qui puisse progressivement nous rendre la santé et préserver celle des générations futures, occupe aujourd'hui 2 % de la surface agricole française ! Et vous considérez comme des objectifs ambitieux qu'elle en occupe 6 % seulement en 2010 et 20 % en 2020 ? La dégradation de nos organismes a pris le TGV et vous prétendez la rattraper au train des limaces ? Si vous ne voulez pas que votre "Grenelle de l'environnement" devienne la plus honteuse défaite de la nation française, éclipsant Azincourt, Waterloo et Sedan réunis, il vous faut sonner la charge et adopter un calendrier offensif de décisions radicales qui révèlera au monde entier de quoi les Français sont capables lorsqu'ils se réveillent. Car, ne vous y trompez pas, c'est bien une guerre que vous avez à livrer. Une guerre implacable contre la sottise, l'aveuglement, la rapacité, la lâcheté et l'inertie. Et si vous voulez remporter la victoire, celle de l'intelligence, du courage et de la lucidité, il n'y a pas une semaine à perdre. De toute évidence, il convient : - D'orienter toute l'agriculture française vers le 100 % biologique, et cela en moins de cinq ans. - De couvrir de capteurs solaires les toits de tous les immeubles, l'Etat devant montrer l'exemple en équipant ainsi tous les bâtiments administratifs, écoles, hôpitaux, perceptions, etc., cela aussi en moins de cinq ans. - De mettre en Ïuvre toutes les productions possibles d'énergie renouvelable avec liberté complète pour les producteurs privés qui pourront le faire de vendre directement leur électricité aux consommateurs locaux, sans être obligés de passer par l'EDF, dont le monopole de distribution doit être aboli sans délai - De stopper au plus vite tous les incinérateurs et d'accélérer les solutions de remplacement pour la gestion des déchets (récupération et recyclage des déchets matériels, production de méthane avec les déchets organiques). - D'obtenir des industriels le zéro-pollution et l'organisation préliminaire à toute nouvelle production de la récupération et du recyclage de leurs produits usagés. - De refuser toute importation de produits étrangers dont les conditions de fabrication ne répondraient pas aux normes sanitaires et écologiques françaises, tant en ce qui concerne le produit fini que les conditions de travail de ceux qui le fabriquent. Cette liste est évidemment loin d'être exhaustive et ne recense que les quelques mesures les plus urgentes, à prendre toutes affaires cessantes. J'en ajouterai une encore, la plus importante et la plus décisive de toutes, mais qui est recouverte d'un véritable tabou, y compris chez les écologistes les plus convaincus : Il est indispensable de stopper sur toute la planète l'explosion démographique en cours. Je m'étonne et me scandalise que personne ne veuille s'avouer que la cause première de toutes les dégradations de l'environnement que nous subissons n'est autre que la prolifération démentielle des humains sur notre planète de plus en plus exigûe. Si la multiplication des hommes n'est pas stoppée net, il est inutile de rêver à une quelconque sauvegarde de la nature et de notre santé, car nous périrons tous, détruits par nos maladies, asphyxiés par nos miasmes, enlisés dans nos ordures.../..." Pierre Lance
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Commentaires
A
Je ne connais pas les expériences de Fukuoka, mais je vais m'y intéresser... Mais à première vue, plusieurs choses me viennent à l'esprit: on sait qu'une variété ancestrale de blé ne donnera jamais autant qu'un hybride, voire OGM, moderne. Donc la question que je me pose: qu'a-t-il testé? une variété? une espèce? si c'est une variété, on retombe sur la monoculture. Si c'est une espèce, elle ne s'adaptera pas partout où on aura besoin d'elle. Que les recherches soit "à côté" ne m'étonne donc pas: la solution du bio à échelle terrestre ne fera que déplacer les problèmes, car l'essentiel, le fond c'est: nourrir 6 milliards d'humains, plus les autres animaux. Tu peux donc tourner le problème dans tous les sen, la production d'aliment pour une telle masse est au dessus des capacités d'absorption de la nature, donc polluante...<br /> Donc reste le du changement radical, et c'est là où je te rejoins, le changement se fera qu'on le veuille ou non: soit on arrive à la catastrophe et les humains restants retrouveront un rythme plus natures (voir Ravage de Barjavel) soit l'humain décide de faire machine arrière et sacrifie le confort, le progrès et l'économie de marché. Voilà l'alternative... et à ton avis? Qu'est-ce qui arrivera?<br /> J'ai fait ce chemin qui passe par l'espoir d'une prise de conscience humaine... je peux même te dire que je trie encore mes déchets, que le chauffage est à 16° dans ma maison, que les douches sont courtes et tièdes, que mon véhicule est parfaitement entretenu, qu'aucun bouton "veille" ne traine dans la maison etc etc...<br /> MAis je ne crois plus en la capacité de l'homme à s'éveiller...<br /> "Ce que je serai alors contraint de reconnaître, c’est que l’homme a donné à sa vie des formes qui, au moins en apparence, sont plus fortes que lui. Même avec ma liberté toute récente je ne puis les briser, je ne puis que soupirer sous leur poids."<br /> Dagerman
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K
Il semble clair désormais que l'on ne pourra pas indéfiniment "continuer à vivre tel qu'on le fait aujourd'hui" donc l'utopie au sens ou tu emploie ce terme c'est de croire que rien ne change et que rien ne va changer.....L'accord avec la nature, c'est d'abord l'accord avec soi puisque je considère que nous humains faisons partie de la nature, mais c'est aussi ressentir ce lien réel et plus profond, ce sentiment de reliance, que ce soit en ville ou pas.....ça fait d'ailleurs l'objet d'autres articles de ce blog...Au sujet de l' agriculture, des gens comme Fukuoka ont montré (son livre :"La révolution d'un seul brin de paille") que les rendements de l'"agriculture naturelle" peuvent être supérieurs sans traiter et en faisant avec plutot qu'en faisant contre...C'est une autre démarche, respectueuse et vigilante...L'expérience de Fukuoka et de bien d'autres n'est pas une utopie , c'est simplement quelque chose qui est complétement à coté de ce à quoi s'intérressent la plupart des gens , c'est d'ailleurs de la même façon qu'a commencé l'agriculture biologique...Sur le plan du paysage, d'autres font le même travail d'éveil de la conscience collective comme le paysagiste Gilles Clément...Tout est une question de maturité et de conscience , mais la conscience progresse lentement , on le voit aussi dans la façon dont on a traité (spolié ,déculturé,massacré) les peuples autochtones partout dans le monde alors que ceux-ci avaient su préserver certaines choses à côté desquelles c'est nous les sauvages, comme dit le cinéaste Eric VALLI...Pollueurs ou croisés, tous les crimes sont aussi des sortes de bévues culturelles (tragiques) dues à l'étroitesse d'esprit et à la courte vue de ceux qui les commettent .....
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A
oui oui, je suis d'accords... je n'ai jamais dit que le bio n'était pas utile, j'affirme juste que le 100% bio est une utopie. Pour continuer à vivre tel qu'on le fait aujourd'hui, deux formes d'agricultures sont nécessaires: une qualitative pour ceux qui ont de l'argent (le bio) et une quantitative pour nourrir la planete (l'intensif). Et si des gens se tripotent le cerveau, c'est pour rendre l'intensif moins polluant... Mais ça, ça sera pas pour demain.<br /> En revanche, pour ce qui est d'être relié à la nature, ce n'est pas à moi qui faut l'expliquer. Par contre, tu as dejà habité en ville? Avoir des fleurs sur son balcon (qd on en a un) et acheter à la cop bio, tu penses que c'est suffisant pour être en accord avec la nature en ville?
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K
Restons concrets, on a pas besoin de discours ni d'anti-discours...ni même de La Solution : il y a déja des solutions adaptées en oeuvre, expérimentées dans telle ou telle parti du globe à l'heure actuelle...Non le Bio n'est pas une utopie , allez dire ça aux agriculteurs Bio dont certains oeuvrent depuis plus de 40 ans, rendent service à la collectivité, en vivent et en sont trés heureux...et chacun peut vérifier que le réseau des Biocoops est implanté aujourd'hui solidement partout en France.Mais les "solutions" c'est Nous ! Ce sont aussi des changements de conscience, une conscience plus souple, plus intuitive, spirituelle, le sentiment d'être relié profondément à la Nature est la cause première d'une responsabilité plus mature...De là découlent les multiples changements et prises de conscience (cf le film "La belle verte")...Et ce que je dis là n'est sans doute qu'un aspect trés partiel des choses...
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A
Je partage pas mal de chose avec ce M.Lance à propos de son pessimisme... mais pas avec son optimisme. Le défaut de l'homme n'est pas de polluer, ce n'est pas non plus son manque de réactivité, puisque son adaptabilité est le seul argument que je considère valable pour le distinguer des autres êtres vivants... Non, le défaut de l'homme, c'est d'être 6 milliards... C'est tout.<br /> Ces gens là discutent non pas par sénilité, mais parce qu'il n'y a pas de solution viable aujourd'hui. Un seul exemple? le bio. C'est très bien le bio, c'est une belle utopie, mais ça reste une utopie. Transformer les cultures intensives en extensives créera autant de désagrément que ça en enlèvera du fait de la monoculture, de la consommation en eau, des forêts qu'il faudra défricher pour gagner des terres arables (et rien que ça m'est insupportable, les arbres sont mes amis), de la baisse des rendements etc etc... La solution? mais revenir en arrière pardi... que chacun ait son lopin de terre sur lequel il cultive ses légumes et élève ses animaux... mais les animaux, c'est embêtant, faut tout le temps les surveiller, et du coup, on peut plus aller travailler...Si on ne travaille plus? plus de croissance. Plus de croissance? plus de progrès sociaux, médicaux et sanitaires. Et on recommencera à mourir à 40ans. <br /> Moi tout cela ne m'inquiète pas. Je suis intéressé par la vie en général, pas par l'homme en particulier. La vie a résisté à Hiroshima, la vie a résisté au chaos quand une comète s'est abattue eu terre, et je sais que quelque part, à plusieurs centaines de km sous les mers, de belles bactéries sont au chaud et à l'abri près des cratères sous-marins, comme une réserve vitale de cellules.<br /> La vie aura le dernier mot. Mais pas l'homme.
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