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4 août 2008

BD oubliées, les mots de la BD dans le monde

gaiLurontristus_rigolusgailuronTristusEtLesRigolusLes_1_ Merci à Gotlib et à Cézard. BD, Graphic novel, Illustrés, Tebéos & autres Comics... Dans le champ culturel anglo-saxon, on a longtemps parlé de comics («comiques») et de funnies («amusants»), deux mots qui évoquent un registre thématique bien précis et non un «médium». Les premières BD américaines étant humoristiques, le mot est resté, même après l'apparition de bandes d'aventures telles que Buck Rogers, Flash Gordon ou Secret Agent X-9. Le mot comic strip (« bande comique ») donne une idée plus restreinte de ce qu'est la bande dessinée de manière formelle, se référant à un format particulier très courant dans la presse quotidienne ou hebdomadaire US. Le mot comic book a d'abord désigné les fascicules brochés recueillant les strips, avant de désigner toutes les productions américaines distribuées dans les kiosques et épiceries. Les mêmes anglo-saxons ont proposé au cours des années 1980 deux locutions permettant de faire sortir la bande dessinée du registre léger : Graphic Novel et Sequential Art (« roman graphique » et « art séquentiel »). Il semble que les deux locutions soient des créations de Will Eisner. Le terme graphic novel semble de plus servir à opposer des formats créés dans les années 80 (recueils plus épais, en noir et blanc ou en couleurs, sans publicité et à dos carré) au fascicule, forme dominante du marché. En Italie, la bande dessinée s'appelle Fumetti («fumées»), car le phylactère est décrit comme un nuage de fumée. C'est donc le phylactère qui définit, ici, la bande dessinée. En Espagne, c'est le nom de la première revue de bandes dessinées (TBO, 1917) qui a donné leur nom aux bandes dessinées : Tebeos, mais on parle aussi souvent d’historietas («historiettes»). Le terme anglo-saxon comics est de plus en plus répandu, les mots tebeos et historietas s'utilisant pour les bandes dessinées destinées à un public juvénile. Au Brésil, on parlera d'história em quadrinhos (« histoire en petits tableaux»), alors qu'au Portugal les amateurs du genre se contentent de parcourir les bandas desenhadas. Au Japon, on utilise le mot manga qui est généralement traduit par «images dérisoires», (man signifiant originellement en chinois déborder, à son gré), «dessins libres» dans le sens d'interprétation libre. En Chine, on parle de lianhuanhua (« images enchaînées ») et parfois Manhua (漫畫/漫画 mànhuà). Jusque récemment, la (très riche) bande dessinée chinoise est composée de livres qui ne contiennent qu'une image par page. Cette image est accompagnée d'un récitatif, et, de manière rarissime, de phylactères. Le terme mànhuà désigne quant à lui principalement les bandes dessinées japonaises traduites en chinois. En Corée, on parle de Manhwa (만화, prononcer man-h'oua). Dans les pays scandinaves, le mot Tegneserie (norvégien) ou Tecknad serie (suédois) signifie : « série de dessins » (suite de dessins). Dans les pays francophones enfin, outre le mot « bande dessinée », on a parlé d’« illustrés » (« livres illustrés ») et de petits mickey, mots qui évoquent un public enfantin . rigolus_planete_fou_rire_vms_6b
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